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la cène, visage de saint jean
12/09/2010 18:38
Le souvenir du sacrifice de Christ Pour comprendre ce sens de la Cène, il faut se reporter à la Pâque juive.(Ex 12) La Cène conserve le souvenir (1 Co 11.24-25) du sacrifice de "l'Agneau de Dieu" dont le sang justifie et protège le croyant (Rm 5.9; 1 Pi 1.18-19). Le pain rompu représente le corps de Jésus crucifié (Mt 26.26; Hb 10.10) et le vin symbolise son sang qui a coulé (Mt 26.28; Hb 10.19). La proclamation de la mort du Seigneur La Cène n'est pas qu'une commémoration, elle est aussi une proclamation de la mort du Seigneur (1 Co 11.26). Prendre la Cène, c'est annoncer aux hommes le salut offert en Jésus Christ, c'est déclarer que ce que Jésus Christ a accompli autrefois est encore efficace pour tous ceux qui croient en lui aujourd'hui. Le signe de la nouvelle alliance La "première alliance" entre Dieu et Israël au Sinaï fut inaugurée par un repas. (Ex 24.3-11 cf Gn 26.28-30). D'une façon similaire, la Cène est le signe de la "nouvelle alliance" entre Dieu et ceux qui croient en Jésus Christ (1 Co 11.25; Mt 26.28). Elle est éternelle (Hb 13.20) Jésus en est le garant (Hb 7.22; Hb 9.15), elle est faite pour les croyants et non avec les croyants. La préfiguration des noces de l'Agneau La Cène fait également porter les regards vers le futur (Mt 26.29), vers le retour du Seigneur (1 Co 11.26) . On peut y voir la préfiguration du "festin des noces de l'Agneau" (Ap 19.7-9; Ap 3.20; Es 25.6; cf. Mt 22.1-14) moment de joie et apogée de la communion avec Dieu. La manifestation de l'unité du corps de Christ C'est dans la célébration de ce repas d'amour (agape) que se manifeste extérieurement l'unité des cro-yants, leur union intime et vitale avec la Tête (Jésus Christ) mais aussi leur union avec tous les membres du corps de Christ, le seul pain donnant une faible mais parlante image de l'unité qui existe entre tous ceux qui ont été baptisés d'un seul Esprit pour ne former qu'un seul corps (1 Co 10.17; cf. Ac 2.42; 1 Co 12.13).Tous les membres du corps de Christ, mais eux seuls, peuvent participer à la cène. Il ne saurait y avoir de communion spirituelle entre le croyant et l'incrédule (2 Co 6.15). Dans le Nouveau Testament le baptême chrétien précède la participation à la Cène. La Cène ne donne pas accès aux réalités qu'elle représente, elle n'est pas un "moyen de grâce" au contraire elle peut devenir la cause d'un jugement si quelqu'un y participe "indignement" (1 Co 11.29) il est donc indispensable d'être honnête et sincère devant Dieu. Il faut s'éprouver soi-même (1 Co 11.28). La Cène doit être prise avec tout le respect qu'exige la sainteté du sacrifice de Jésus Christ (1 Co 11.17-22). Au cours du repas, Jésus prit du pain, puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux, puis il les donna à ses disciples, en disant : - Prenez, mangez, ceci est mon corps. Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : - Buvez-en tous ; ceci est mon sang, par lequel est scellée l'alliance. Il va être versé pour beaucoup d'hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés. Je vous le déclare : Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.
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